abstract: Les historiens des sciences ont souvent souligné les discontinuités existantes entre les diverses méthodes d’indivisibles, en particulier sur la singularité de la doctrine de Cavalieri. Ils ont indiqué comment il convenait d’envisager les « indivisibles » ou infinitésimaux des auteurs plus tardifs comme en rupture avec les objets proposés par Cavalieri. Je souhaite examiner quelques arguments qui montrent qu’une continuité forte existe néanmoins, qui permet, certaines précautions étant prises, d’envisager comme un mouvement d’ensemble les travaux sur les indivisibles, de Cavalieri à Leibniz, en passant par Roberval et Pascal.